Ouvrir un salon de coiffure est souvent votre objectif, mais parfois le rêve devient un cauchemar. Ainsi, nous vous livrons quelques conseils pour vous aider dans la réalisation de votre projet.
Les diplômes
Après avoir fait grand bruit avec son projet de loi visant à supprimer le BP pour faciliter l’ouverture des salons de coiffure, Emmanuel Macron a finalement fait marche arrière. Ainsi, pour ouvrir votre salon de coiffure, vous avez besoin d’un des diplômes suivants :
- un Brevet professionnel de coiffure
- un Brevet de maîtrise de coiffure
- un diplôme inscrit au répertoire national de certification professionnelle dans un domaine directement lié à celui de la coiffure.
En revanche, il existe un moyen de contourner ce problème. En effet, si vous êtes entrepreneur en herbe, mais pas coiffeur, vous pouvez quand même ouvrir votre établissement. Pour cela, il faut que l’un de vos salariés, ou votre conjoint, soit titulaire de l’un des diplômes cités.
Les formes d’entreprises
Même si de plus en plus de coiffeurs se tournent vers le statut d’auto-entrepreneur, il est déconseillé, car le chiffre d’affaires annuel est limité. Ainsi, les statuts conseillés sont la SAS et la SARL car le capital minimum n’est que d’un euro et en cas de problèmes financiers, vos biens ne pourront pas être saisis.
Les obligations
Faire un stage de préparation à l’installation qui permet d’acquérir les connaissances essentielles à la création d’une entreprise. Toutefois, dans certains cas, vous pouvez être dispensés :
- Si vous êtes titulaire : du Brevet de maîtrise, d’un DUT ou d’un BTS comportant un enseignement en économie et en gestion, d’une licence comportant un enseignement en économie et gestion
- Si vous avez été pendant trois ans : inscrit au Registre du commerce, inscrit aux Affaires maritimes, inscrit en profession libérale, chef d’exploitation agricole
- Si vous avez été inscrit au Répertoire des métiers d’une chambre de métiers en qualité de chef d’entreprise ou de conjoint collaborateur.
Il existe aussi des obligations liées à votre établissement, vous devez demander des droits à la Sacem pour diffuser de la musique, vous devez respecter les normes de sécurité…
Vous l’aurez donc compris, ouvrir un salon de coiffure ne se fait pas en un claquement de doigts. Et vous devez, avant toute chose, vous renseigner au maximum afin d’éviter les mauvaises surprises.
En plus du stage obligatoire, nous vous conseillons de vous rendre sur Internet pour en apprendre un peu plus sur la gestion des salons de coiffure. Plus vous en saurez, plus vous aurez des chances de réussir !
Un peu léger comme info pour un titre aussi important..
Article inutile
Il est bien triste de lire des articles comme le votre et autant mal veillant .
L arnaque des dirigeants ,la fraude fiscale , exploiter ses employés ou les sous payer par rapport au chiffres d affaire qu ils produisent et le BLACK comme vous dites n est pas la SEULE clé pour réussir.
Ce système permet une indépendance des coiffeurs , une autonomie une OUVERTURE D ESPRIT qui est bien difficile en France malheureusement .
Depuis 25 ans La location de fauteuil est légale dans d autres pays .
Concepts Store, architectes , avocats , médecins, commercial ,photographes, web designer et bien d autres travaillent dans dans les mêmes locaux sans suspicion ça marche TRES bien .
S’ attaquer à des petits autos entrepreneurs plutôt qu à des grosses enseignes c’est pathétique.
Vivre de notre métier et pour en vivre il faut s en donner les moyens . Votre article est réducteur pour la grande parties des coiffeurs indépendants et qu ils soient consultants/ enseignants / Formateurs/ coiffeurs studio/ coiffeurs cinema/coiffeurs défilé etc …
Cela est enrichissant pour chaque métier. Echanger, voir autre chose que ce l on connait motive , (pas que les coiffeurs hein les êtres humains en général ) et permet une liberté d exercer ou non nous semble sans avoir comme les intermittents le pole emploi comme intermédiaire .
Pensez vous qu il soit plus confortable de payer nous même notre sécurité santé , payer nous mêmes nos indemnités maladie ,payer nous mêmes nos assurances pro , nos assurances retraite ETC …. pensez vous que ces personnes font ce choix juste parce qu ils ont une baisse de clientèle ??? ils ne pourraient pas assumer de tels charges . . Ces choix devraient être respecter et saluer même ! Nombreux reste confortable dans leurs entreprise mais ça c’est un autre débat !
La non remise a niveau , la perte de créativité , les habitudes , la non remise en question, le non professionnalisme des coiffeurs et j en passe sont la cause de la perte de leurs clientèle et rien d autre.
Nous sommes en 2018 il est temps que les syndicats des coiffeurs se mettent a la page !!