Mes racines…
Je suis né le 29 mai 1973 à Arcachon.
Mes débuts…
Je ne pensais pas à la coiffure. Mes parents ont un jardin à Arcachon dans lequel je taillais tous les arbres, je faisais des brosses à la ciboulette ! J’avais déjà un côté artiste que ma mère avait remarqué. J’ai fait un an d’oenologie à Bordeaux, mais je n’aimais pas ça. Et puis je suis rentré en apprentissage à 17 ans.
À Arcachon…
J’ai passé deux ans dans le salon Métamorphose à Arcachon, avec un super maître d’apprentissage. C’était un salon jeune, dynamique, avec une vraie clientèle d’Arcachonnais, de Bordelais, de Parisiens. Claude m’a laissé très vite agir. Dès le deuxième jour, j’étais au shampooing. Au bout d’un an, je faisais des brushings. C’est l’avantage d’un petit salon : c’est plus facile d’accéder à la clientèle.
À Bordeaux…
Après mon apprentissage et dix mois de service militaire, j’ai travaillé pendant huit ans chez S’Coop International, une franchise bordelaise qui possédait quatorze salons sur la région. Je suis rentré dans le salon-mère à Bordeaux, à côté du Grand Théâtre. S’Coop collaborait avec beaucoup de marques et j’ai profité de mes lundis pour engranger des formations. S’Coop avait sa propre école. Entré en contrat de qualification, je suis ensuite devenu collaborateur, manager du salon, puis formateur dans leur centre, et enfin responsable de la formation. J’ai également appris à réaliser des visuels et à développer un regard sur la photo. J’avais envie de monter mon salon à Bordeaux, mais je dépendais d’une clause de non-concurrence d’1,5 km. Elle me décentrait trop de la ville.
À Paris…
En attendant de pouvoir ouvrir un salon à Bordeaux, j’ai décidé d’aller passer une année à Paris. J’ai pris une semaine de vacances et des rendez-vous dans des grands salons. J’ai été pris dans sept d’entre eux et j’ai choisi René Furterer. C’était une grande maison. Il avait laissé planer l’idée que j’allais pouvoir vite faire des collections pour eux. Le salon était ouvert depuis trois mois et il y avait tout à créer. Je suis rentré en octobre 2000 chez René Furterer et j’ai rapidement développé une clientèle. J’étais tellement bien à Paris que… au revoir Bordeaux !
Mon salon…
Je suis resté près de dix ans chez Furterer. Travailler chez lui m’a bien correspondu : j’adore la couleur et les balayages, dans le respect du cheveu. C’était un salon en appartement et nous n’étions que deux personnes dans l’équipe. J’ai fait rapidement deux collections pour la marque. Le 22 février 2010, j’ai ouvert mon propre salon, en appartement.
Dans mon sac…
Je n’ai pas de sac. Dans mes poches, j’ai un iPhone dont je ne peux plus me passer… Tous les matins, je regarde les informations sur Arcachon, sur Sud Ouest. Et j’ai Facebook, Apple Store, Angry Birds, les chaînes télé, Vogue, Skype… Et j’ai tout le temps ma carte Vélib. C’est bien mieux que d’avoir un vélo à soi.
Ma playlist…
Jack Johnson, Bonobo, Nina Simone, Moriarty… J’ai trente jours de musique non-stop sur mon ordinateur !
Marie Ballé