En attendant la sortie du nouveau Biblond à la fin du mois, voici un avant-goût de ce qui vous attend dans notre numéro spécial recrutement.
EDITO
La coiffure est un marché où l’on trouve pléthore d’offres et demandes d’emploi. Une chance pour ceux qui sont en recherche d’emploi dans le secteur coiffure car cela n’est pas valable pour les secteurs d’activités. Pour les recruteurs, managers, la tâche est assez rude car il faut rester vigilant et embaucher efficacement, utilement et intelligemment. Engager un CDI, le seul contrat d’embauche que vous devez envisager, est de nos jours un réel engagement, tant moral que pécuniaire ! (Sur ce sujet, nous vous invitons à lire la page de Stéphane Amaru de ce numéro).
Un engagement moral, car il va falloir vous investir auprès de votre employé, le faire rêver, lui donner envie de travailler pour vous, lui permettre de donner le meilleur de lui-même afin de fidéliser la clientèle existante et en conquérir une nouvelle. De sa bonne intégration à votre univers dépendra votre réussite ou votre échec, votre victoire ou votre perte.
Un engagement pécuniaire, car tous les mois, outre le salaire, les charges et autres taxes seront là pour vous rappeler que, finalement, c’est une histoire d’argent qui se joue là !
Si le métier peut faire rêver, le salaire fait souvent déchanter.
Avec un revenu annuel moyen de 17 300 euros pour un coiffeur en salon, ce métier touche le bas du classement des salaires par métiers. Il faut alors se poser les vraies questions : N’est-on pas dans un cercle vicieux ? Les prix en salon sont-ils justes ? Comment faire pour les rehausser ? Faire de cette activité une vraie activité de beauté globale, un business florissant ?
Les femmes sont prêtes à payer un vrai service de beauté. Mais ne vous leurrez pas, il faut cependant une prestation à la hauteur de leurs attentes qui ne doit pas être perçue comme une nécessité, mais comme un instant de plaisir.
L’avenir de la coiffure est entre nos mains !
A nous tous d’être les acteurs d’un changement nécessaire et salutaire. Nous devons tirer l’image du métier de coiffeur vers le haut, car il mérite une véritable reconnaissance sociale et financière.
Brigitte Dubus et Anjela Gauvin
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