9000 euros : c’est le prix de l’amende dont les joueurs d’un club de football professionnel d’Ankara devront s’acquitter s’ils se présentent barbus.
Le club interdit donc le port de la barbe à ses joueurs. L’argument avancé ? Les joueurs n’ont pas à ressembler aux élèves d’une école religieuse. «J’ai 80 ans et je me rase tous les matins», déclare Ilhan Cavcav, le président dudit club.
Et comme pour conforter les footballeurs dans l’idée qu’il fait un choix juste, Ilhan Cavcav cite des « mauvais exemples » de l’univers footballistique à la barbe fournies tels que l’entraîneur croate du Besiktas d’Istanbul Slaven Bilic, le gardien de Fenerbahçe et de l’équipe nationale turque Volkan Demirel (au tempérament de sang) ou encore le capitaine de Galatasaray, Selçuk Inan. Serait-ce réellement la barbe qui leur donne un côté bad boy ?
Quoi qu’il en soit c’est une véritable croisade contre la pilosité, et surtout au nom de la laïcité qui est engagée. Mais une croisade qui risque de coûter beaucoup d’argent au onze de la capitale turque…