Augmentez vos tarifs grâce au choix de votre matériel et de vos produits !

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Un positionnement premium avec des tarifs plus élevés que la moyenne…

Tel a été le choix de Chloé Javerliac, 23 ans, quand elle a ouvert sa maison de coiffure avec sa sœur Mathilde. Après avoir brillé dans les concours et avec l’équipe de France, les deux frangines ont eu envie de créer leur propre lieu, Le repère des artistes, à Poitiers. Dans un ancien lieu d’habitation, elles ont aménagé l’espace pour que chacune puisse s’exprimer librement dans son domaine et développer ses points forts dans un univers privatif. Le rez-de-chaussée est dédié à la femme et l’étage au barber.



Depuis l’ouverture il y a quelques mois, les deux sœurs sont satisfaites. Certains clients les ont suivies, de nouveaux arrivent…

Chloé Javerliac coupant les cheveux d'une cliente debout
Chloé Javerliac

Comment justifier leurs tarifs ?

« Entre autres, par le choix de nos produits et de notre matériel. Quand on paie un tube de coloration 4 euros et un autre quasi 10 euros, le tarif ne peut pas être le même. La cliente paie aussi la qualité. Par exemple, nous travaillons avec Kevin Murphy. Certes, nous payons la bouteille de shampooing plus de 30 euros. Mais le résultat n’est pas le même : les cheveux sont brillants, la couleur reste vibrante. La cliente constate la différence et elle est prête à payer pour cette différence de qualité, que ce soit dans le matériel ou le produit », explique Chloé Javerliac. Dans cette idée, elle a choisi d’appliquer des tarifs progressifs, selon la longueur des cheveux. Une coupe XS est à 30 euros avec soin et brushing inclus, elle équivaut à une coupe courte. La coupe S est à 45 euros, M à 57 euros et L à 68 euros. « Le fait d’expliquer aussi que je passe plus de temps sur les cheveux longs, de mettre en place un bon diagnostic, de prendre le temps… bref, qu’il y ait une vraie prestation derrière, justifie aussi les tarifs », poursuit-elle.

Crise, inflation et investissement…

Chez Beaubepine, créateur et fabricant d’un coffret appelé (B).ORGANIZER, qui permet la stérilisation automatique des instruments de coiffeur qu’il contient et la désinfection de l’espace de travail, on en est persuadé : investir dans le bon matériel permet de hausser des prix et donc de booster la trésorerie du salon. Un atout en période de crise et d’inflation… Sébastien Nicoud, fondateur de cette marque « Par les coiffeurs pour les coiffeurs et leurs clients », y va même de son calcul. « La trésorerie peut être augmentée si vite que l’achat d’un coffret est totalement remboursé au bout de trente-sept jours », nous explique-t-il.

Stérilisateur de brosses à cheveux

Comment ?

« L’effet “waouh” qu’aura notre coffret et ses brosses sur la cliente permettra d’augmenter facilement ses tarifs de deux euros sur la prestation, disons un euro sur la coupe et un sur le coiffage. Pour 8 clients en une journée, c’est 16 euros par jour dans la poche (dans la trésorerie) par collaborateur… En faisant les calculs, 170 000 euros en dix ans ! », souligne Sébastien Nicoud avant de rappeler qu’à l’heure actuelle seuls environ 5 % des salons fonctionnent très bien. « Une bonne partie est en train de fermer. » Enfin, « Une très grande majorité des salons bossent bien mais ont du mal à se payer ou connaissent des fins de mois difficiles. Tout a augmenté ! Le coût de l’énergie, des matières premières mais aussi la vie quotidienne… Tout cela accumulé doit être reporté sur la fiche client. Les coiffeurs n’osent pas de peur de perdre leur clientèle. Du coup, ils travaillent sans vraiment gagner d’argent, poursuit-il. Nous le constatons chez nos coiffeurs-partenaires. L’effet “waouh” qu’a notre coffret sur la cliente permet d’augmenter les tarifs du salon. Il y a bien sûr la question de l’hygiène qui séduit mais aussi la qualité et l’effet des brosses sur les cheveux. Nous avons tout pensé : le coiffeur est positionné de manière à ce que la cliente voit le beau matériel devant elle. Résultats ? Séduite, elle achète une ou deux brosses, ce qui fait pour le salon de la vente additionnelle, donc du chiffre d’affaires supplémentaire. Sachant que l’on a une marge de 2,3 hors taxe, le salon gagne de l’argent. Certains en vendent 60 par mois ! », conclut Sébastien Nicoud, présent auprès de 660 coiffeurs à ce jour.

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