Et oui, c’est la fin de l’année, le temps de vacances et, pour nos tendres petites têtes blondes, le temps des résultats des examens avec l’obtention du Graal, diplôme ou pas…
L’obtention du Graal
Et là, nous allons nous trouver face à deux profils de candidats :
– Ceux qui ont échoué (« logique, de toute façon ça fait deux ans qu’il ne fait rien »)
– Ceux qui réussissent (« normal, avec le temps que j’ai investi pour son diplôme »)
Mais si nous en arrivions à tirer un bilan sur la réussite, ou pas, de nos apprentis, peut-être serait-il aussi judicieux de nous repositionner sur notre attitude et sur l’implication de certains d’entre nous en tant que « tuteurs-maîtres d’apprentissage » puisqu’il était de notre responsabilité de nous impliquer pour les amener à la réussite du diplôme préparé.
Comme tout le monde le sait, si les jeunes n’ont pas leur diplôme, ce n’est jamais de notre faute ! « C’est parce qu’ils ne font rien… Ce sont des incapables, des tire-au-flanc, ils passent plus de temps sur leurs portables que sur leur tête malléable et, surtout, ils ne pensent qu’à sortir »…
» N’oublions pas que si nous avons la chance de pratiquer notre passion, c’est parce que nos anciens maîtres d’apprentissage ont cru en nous. »
Idées reçues
Et les idées reçues ! Certains employeurs ne prennent des apprentis que parce qu’il y a des allègements de charges, des primes de l’État, quand ce n’est pas une exonération totale des salaires pour les mineurs lors de la première année… Ou ne serait-ce que pour avoir de la main d’oeuvre bon marché ou encore avoir quelqu’un juste pour faire les shampooings…
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