S’il est vrai que certaines valeurs ancestrales préconisent la rémunération par variables de la convention ((salaire brut * 3,4) = C.A. HT à réaliser), c’est faire fi des réalités économiques auxquelles sont confrontés les employeurs encore en activité !
Ce n’est plus la réalité depuis trois ans ! Les employeurs se voient confrontés à des salariés instables financièrement et à la limite de la précarité économique, les incitant à compléter leurs revenus par des prestations non déclarées, plus par nécessité économique que par choix réel.
Continuer à avoir une mentalité valorisant les salaires de la convention, c’est se suicider économiquement quand on sait que des salariés préfèrent partir à la concurrence pour un gain de 50 euros plus avantageux ! Il est grand temps de se réveiller et de considérer les coiffeurs comme partie prenante de la vie économique de l’entreprise en les valorisant par des barèmes de rémunérations plus engageants.
Donner aux salariés la rémunération préconisée par la convention collective, avec des primes prévues par un article rédigé en 2009, c’est vivre économiquement en avançant avec un vieux solex sur une route de campagne quand on sait que l’économie s’est dégradée à la vitesse d’une Ferrari sur une…
- ABONNEZ-VOUS pour lire cet article
- Déjà inscrit? S'identifier