Avec un chiffre d’affaires de 6,207 milliards, les établissements de coiffure, forts de 78 231 entreprises,contribuent très largement au dynamisme de l’économie.
source Insee/Esane 2012
Le secteur de la coiffure, acteur du marché de proximité
Le secteur de la coiffure poursuit sa croissance avec une évolution du nombre d’établissements de + 25 % en cinq ans, soit 16 619 activités de plus et une progression de 4 % entre 2012 et 2013. La coiffure représente aujourd’hui l’une des activités commerciales les plus denses de notre pays avec 1,25 établissement pour 1 000 habitants, soit en moyenne 1 activité pour 795 habitants*.
Les trois grandes régions économiques que sont l’Île-de- France, Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur rassemblent à elles seules un tiers des établissements. *(sur la base de l’estimation Insee au 1er janvier 2014, soit 65 820 916 habitants)
Les profils des patrons en salon de coiffure
Depuis cinq ans, la croissance du secteur en nombre d’activités est très majoritairement imputable aux auto-entrepreneurs. Au 31/12/2013, le fichier comptait en solde net 17 815 autoentrepreneurs (source RSI), soit 21 % des activités. Non sans lien de cause à effet, le secteur de la coiffure à domicile poursuit son développement quantitatif et compte en 2013 plus de 17 000 activités. Leur nombre a plus que triplé en treize ans et représente désormais environ 20 % du secteur, pour un CA modeste estimé entre 5 et 8 % du CA global du secteur.
Parmi les salons de coiffure, les indépendants représentent près de 90 %du nombre d’établissements du secteur avec un poids économique estimé de 60 à 65 % du CA du secteur. Le poids économique des établissements sous enseigne nationale est effectivement important : on l’estime entre 30 et 35 % du chiffre d’affaires de la profession pour environ 7 000 points de vente. Les effectifs moyens de ces établissements sont de 5 à 6 salariés contre 2,4 en moyenne pour les établissements employeurs du secteur.
Les enseignes dans le secteur de la coiffure
Le marché de la coiffure rassemble des groupes multi enseignes, mais également des groupes à taille plus modeste ou mono-enseigne. Au-delà des positionnements en termes de gammes tarifaires et de qualité de service allant du haut de gamme aux formules « discount », la segmentation du marché s’opère également via le développement de concepts liés au développement durable et/ou au commerce équitable, à la coiffure ethnique, à des spécialités techniques (ex : bars à couleur, lissage brésilien…) et le lancement de nouveaux services tels que bar à ongles, bar à chignons, service barbier, relooking…, concepts ou spécialisations que s’approprient également de nombreux indépendants ou des groupes d’envergure plus régionale.
De nouveaux concepts émergent dans le milieu de la coiffure
Depuis deux ou trois ans, on voit également arriver sur le marché de nouveaux concepts de coiffure qui s’implantent prioritairement dans des lieux de passage (gares, aéroports, centres commerciaux), où l’on pratique soit exclusivement de la coiffure expresse sans technique (coupe et/ou coiffage), ou des compléments beauté (manucure, soins esthétiques rapides). L’objectif affiché de ces concepts est de capter les achats d’impulsion et de dernière minute, avec des prestations basiques et ultrarapides pour un service partiel.