Bruno Mocher se confie au mag et vous raconte comment il en est venu à créer la société Generik avec sa petite sœur Delphine.
Parti de rien, Bruno Mocher a appris tout au long de son parcours et a réussi à créer une marque qui rivalise aujourd’hui avec les plus grands acteurs du marché.
La coiffure depuis toujours
Après des débuts chez Zotos, quelques années chez L’Oréal Professionnel pour lancer Redken et un passage éclair chez Eugène Perma, Bruno Mocher lance Bruno Distribution qui deviendra par la suite Generik. Delphine, quant à elle, gère jusqu’à 3 salons avant de vendre le dernier, il y a 10 ans, pour rejoindre définitivement son frère. Déjà pour seconder sa sœur dans ses salons, Bruno lançait des opérations marketing pour remplir et fidéliser. Des petites opérations qui marchaient et qui lui ont donné l’envie de voir plus grand. En véritable autodidacte, il a appris en analysant, avec curiosité et en osant, toujours à la hauteur de ses moyens. Son parcours lui donne aujourd’hui raison.
Réactivité et fiabilité
Installés à Méré en région parisienne, les entrepôts Generik sont gérés de façon à pouvoir répondre instantanément à la demande des clients, avec une livraison en 24 heures, qu’ils soient occasionnels ou fidèles. Un client est un client et il n’y en a pas de gros ou de petit. Peu importe le contenu de la commande, seule compte la satisfaction. « Être à leur écoute et répondre à leurs demandes est un gage de fidélité. » Très attentif à leurs remarques, Bruno a mis en place un service satisfaction qui envoie tous les 3 mois un questionnaire qualité par mail pour améliorer la relation client.
Efficacité et diversité
De même que pour leurs clients, Bruno et Delphine font en sorte que leurs salariés aient plaisir à venir travailler et leur confort est un gage d’épanouissement professionnel. Low cost oblige, Generik n’a pas de commerciaux sur le terrain mais une équipe de 6 collaborateurs sur place qui gèrent la relation client et les commandes.
La marque, qui a débuté avec la poudre pour seule référence, en propose aujourd’hui 250 et un salon pourrait être 100% Generik. Il y a une gamme courte de styling avec un seul gel et une seule cire là où certaines marques ont plus de 25 références. Car Generik ne vise pas la revente des produits en salon, mais juste le travail du coiffeur au bac. Pour elle, la marque vise la qualité et pour le coiffeur, le prix. Le marché de la coiffure est en train de se redessiner et les choses vont bouger en 2017/2018, mais une chose est certaine pour Bruno : « le coiffeur n’est pas un vendeur ».
De quoi êtes-vous le plus fier ?
« D’être libres… Nous avons démarré tous les deux à 14 ans sur les marchés et nous sommes partis de rien. Ce que nous avons, nous le devons à notre travail et à nous-mêmes. Notre affaire marche et nous ne dépendons de personne. »
En chiffres
- 9 900 salons clients
- 7 lancements prévus en 2017
- 400 colis par jour
- 80% du CA avec les couleurs
- 250 produits