Alexandre de Paris, c’est bien évidemment ce grand artiste qui a inspiré plusieurs générations de coiffeurs et continue de susciter des vocations auprès des plus jeunes. Aujourd’hui, Alexandre de Paris, c’est aussi une grande maison qui valorise au quotidien le made in France.
Comment ?
En privilégiant une fabrication française depuis la création de la marque. En effet, à l’heure des délocalisations dans les années 2000, les dirigeants ont fait le choix de la valeur humaine et du savoir-faire local, ancré dans l’histoire de la région d’Oyonnax (dans l’Ain, région Auvergne-Rhône-Alpes), le berceau mondial des accessoires cheveux faits main. « C’est un engagement à la fois sociétal et stratégique » nous souffle Fabienne Vuillemey, Directrice Ventes et Marketing, chez Alexandre de Paris. « Hormis notre manufacture, il ne reste guère que deux ateliers travaillant l’acétate à Oyonnax, qui travaillent en sous-traitance pour des marques diverses ; » Bref, vous l’aurez compris : en choisissant de fabriquer en local, la maison œuvre à la préservation de savoir-faire uniques. « Dans notre communication, à tous les niveaux, nous mettons l’accent sur l’excellence artisanale française, en plaçant nos artisans et leurs savoir-faire au cœur de nos valeurs de marque. »
Mais concrètement, quelles sont les différentes étapes ?
« Tous les accessoires de cheveux Alexandre de Paris sont conçus par notre Studio de Création intégré, prototypés puis fabriqués dans l’un de nos deux ateliers, l’un à Oyonnax, pour ce qui est en acétate, l’autre à Paris qui est l’atelier Couture » poursuit la porte-parole de la maison. Et quid des brosses et peignes ? Ces outils de référence sont fabriqués en France par un des derniers et plus anciens brossiers… Rien que ça !
Mais pourquoi l’acétate ?
« C’est notre matériau de prédilection ! Cette résine, issue de la fibre de coton et de la pulpe de bois, est naturellement biodégradable et très douce pour les cheveux et la planète. Nous la sourçons en Italie chez un des plus anciens fabricants. L’atelier textile travaille toutes sortes de matières. Depuis l’hiver 2021, la fourrure Ecopel a remplacé la fourrure animale dans nos collections » précise Fabienne Vuillemey.
Pour rappel, la première ligne d’accessoires cheveux a été lancée en 1971. Elle fût appelée Vendôme en référence à la fameuse place de Paris, haut-lieu de la joaillerie française. Dès lors, le peigne Vendôme devient un best-seller ! Orné d’une torsade en acétate entrelacée d’un fil d’or, il est d’un chic inégalable. 40 ans plus tard, la maison revisitait la pince à cheveux, l’accessoire le plus utilisé par les femmes. La pince Vendôme est un véritable bijou qui rend hommage à la toute première ligne, son corps étant plaqué or fin et ses ailes rehaussées de cristaux, de perles, de fleurs… Elle se réinvente sans cesse au gré de l’air du temps !
Mais en chiffres, cela donne quoi ?
« Le CA retail déployé au niveau mondial doit avoisiner les 35 millions d’euros à présent » nous confie la directrice Ventes & Marketing. « Nous avons une très forte présence, historique, en Asie. La Chine et le Japon sont nos deux marchés principaux où nous sommes implantés depuis plus de 30 pour l’une, 40 ans pour l’autre. La marque y est présente via des partenaires distributeurs qui gèrent respectivement 45 et 15 boutiques exclusives Alexandre de Paris. » En parallèle, la marque connait un développement soutenu aux Etats-Unis, vendue chez Bergdorf Goodman, Saks, Neiman Marcus, Nordstrom ou encore Shopbop.
Ce succès à l’international n’a rien d’étonnant !
Le made in France a encore de beaux jours devant lui, faisant rêver le monde entier. « En Asie, notamment, il est synonyme d’un art de vivre, d’une élégance, d’une attitude. Il fait rêver pour la qualité mais aussi parce qu’il est assorti d’un univers et d’un discours de marque cohérents. » Cocorico !