Coloration : ce que changent les nouvelles restrictions européennes

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Depuis le 3 septembre sont appliquées les nouvelles restrictions prévues par le règlement (UE) 2020/1683 de la commission du 12 novembre 2020, faisant évoluer les annexes II et III du règlement (CE) n°1223/2009 du Parlement européen et du Conseil relatif aux produits cosmétiques. Sont pointées du doigts différentes substances, désormais interdites sur le marché européen. « À partir du 3 septembre 2021, les produits de teintures capillaires et les produits de teintures destinées aux cils contenant ces substances ne sont pas mis sur le marché de l’Union européenne », apprend-on par le Journal officiel. En cause notamment, de leur nom chimique : 1,2,4-Trihydroxybenzène, 4-Amino-3-hydroxytoluène et Acide 2-[(4-amino-2-nitrophényl)amino]benzoïque.



Prochaine étape ? Le 3 juin 2022, date à laquelle les produits de teintures des cheveux ou des cils contenant ces substances ne seront plus du tout mis à disposition sur le marché de l’Union.

Cette décision est une nouvelle avancée pour la profession. Depuis plusieurs décennies, les produits chimiques qui formulent les colorations sont surveillés de près. Cancérigènes, allergènes, toxiques, perturbateurs endocriniens… Dès qu’un ingrédient sème le doute, il est retiré du marché. Cette sécurisation du métier s’est accélérée depuis vingt ans. En effet, un groupe de recherche de l’OMS étudie les dangers encourus par les coiffeurs, particulièrement dans l’application de produits de coloration.

Pour rappel, la législation a été unifiée en Europe par la directive européenne sur les cosmétiques, rédigée en 1976 puis modifiée plusieurs fois. Dès lors, certains ingrédients toxiques ou mutagènes ont disparu des colorations par oxydation alors qu’ils demeuraient autorisés dans une grande partie du monde. En parallèle, la coloration végétale, naturelle et formulée à base de plantes, gagne du terrain.



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