Nicolas Christ est membre du bureau fédéral de la Fédération Nationale de la Coiffure en tant que délégué national chargé des MOF. Le concours du meilleur ouvrier de France demeure aujourd’hui
l’un des plus prestigieux du Made in France.
Ce concours est-il une façon de préserver le style à la française ?
Comme en cuisine, il s’agit de préserver l’artisanat et le geste, la particularité qui fait le style français. Nous avons un savoir-faire que nous voulons maintenir. C’est pourquoi nous allons recréer des structures en régions, des centres d’entraînement menés par des anciens MOF.
N’oublions pas que le concours MOF est une exception française que les coiffeurs du monde entier nous envient. Nous avons d’ailleurs refondu les épreuves pour qu’elles collent mieux au style à la française : une association de technique, d’artistique et de créativité.
Le concours évolue pour mieux s’articuler autour de cette équation, en laissant plus de liberté créative aux candidats.
Justement, pouvez-vous définir le style à la française ?
En coiffure, c’est donc la technique associé à l’artistique et à la créativité. La French Touch, c’est le bon goût, le côté bien fini, artistique léger, pas trop graphique à l’anglaise, ni trop aléatoire à l’italienne. Ce sont des lignes pures et simples.