En matière d’écobusiness, les efforts consentis par la profession témoignent d’une volonté d’aller encore plus loin. Même les packagings se mettent au vert. Fournisseurs et coiffeurs s’emballent pour le tout écolo, Biblond et les Institutions de la Coiffure saluent leurs initiatives !
En moyenne, un salon produit l’équivalent de 60 bennes de déchets par an. Un chiffre astronomique que la profession s’efforce de réduire à tous les niveaux, notamment à celui du packaging. « Plusieurs fournisseurs sont partenaires de notre Comité suivi de marques, explique Marie-Claude Geslin, chargée de communication aux Institutions de la Coiffure. Ils font vraiment preuve de bonne volonté. »
Pas toujours simple de s’adapter,mais «nous sommes sur la bonne voie ! », s’enthousiasme-t-elle. Et puis, dès janvier 2012, il y a l’augmentation du Tarif point vert sur la production de déchets, appliquée par Eco- Emballages, censée les faire se décider à multiplier les efforts.
Une question de volonté commune
Chez les coiffeurs, même combat. Créé en 2009, le label « Développement durable, mon coiffeur s’engage » a salué les initiatives de 75 d’entre eux.Mieux, une relation de partenariat
s’est instauré entre coiffeurs et fournisseurs.
L’exemple d’Isabelle Millet, coiffeuse à Reims, est frappant : « Je ne suis pas toujours satisfaite des emballages, alors je le fais savoir. » Un carton trop difficile à plier ? Qu’à cela ne tienne, Isabelle fait remonter l’info, et le fournisseur modifie son épaisseur. « Certains sont plus à l’écoute que d’autres ! », affirme-t-elle.
À Bar-sur-Seine dans l’Aube, Chantal Monvoisin, elle aussi très attentive à la question du recyclage, voit de plus en plus apparaître le label Eco-Emballages sur ses produits, même si « les fournisseurs qui passent au salon n’en parlent pas systématiquement », admet-elle.
Isabelle Millet avoue être aussi bien aidée : des bennes à tri sont installées pile devant son salon. Et dans son équipe, on reste très vigilant : « Ils savent ce qui doit être trié et comment. J’aurais du mal à engager un coiffeur s’il n’a pas un minimum de conscience écolo. » Cet engagement a aussi un impact sur sa clientèle : « On en parle souvent, beaucoup viennent chez moi aussi pour ça. »
Être écolo, un gage de notoriété ? « Flyers et kits de sensibilisation sont distribués aux coiffeurs afifin que leur clientèle soit interpellée », précise Marie-Claude Geslin. Tout est question de volonté commune !
LES 5 BONS GESTES À ADOPTER
- Commandez les produits en gros (moins d’emballages !)
- Préférez les produits labellisés Eco-Emballages
- N’hésitez pas à communiquer avec vos fournisseurs.
- Si vous le pouvez, renvoyez vos emballages à vos fournisseurs.
- Sensibilisez votre personnel et votre clientèle.
Plus d’infos sur www.reduisonsnosdechets.fr ou www.coiffurenet.com
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Thomas Roure