D’origine polonaise, Beata Bourillon s’est très vite entichée d’éducation et de formation. Avec son regard critique, son envie de tirer la profession vers le haut et sa générosité sans mesure, elle s’adonne à sa vocation depuis plus de vingt ans.
Les dates de sa vie
1995 : Débuts dans la formation
2011 : Se lance en tant qu’indépendante
2013 : Publication de son livre Lady in Paris
2014 : Sur scène avec le groupe Ladys.
2015 : Ambassadrice Eugène Perma.
Son parcours
Après avoir été responsable en salon, Beata se passionne très vite pour la formation des apprentis. En 1995, alors qu’elle n’a que 25 ans, elle débute dans une école privée avant de devenir responsable chez Formul’A, mais elle déménage beaucoup pour suivre son mari. Elle enseigne alors aux quatre coins de la France. En 2011, elle se met à son compte en tant qu’indépendante et développe ses propres formations, 90 % axées sur la faisabilité en salon, 10 % sur l’artistique. Beata publie en 2013 son livre Lady in Paris avec des « step by step ». Par ailleurs, elle est à la tête du groupe artistique Ladys, né d’un coup de folie en 2014. Le projet ? Réunir sur scène des coiffeuses passionnées. Elles sont une vingtaine dont une Congolaise, une Japonaise, une Burkinabé… et elles seront sur a grande scène du MCB by BS en septembre. Ambassadrice Eugène Perma depuis 2015, Beata essaie de promouvoir et d’encourager les femmes dans la coiffure.
En salon
« Je travaille en free-lance dans différents salons parisiens. Je regrette que le diagnostic soit si négligé. Nous ne pouvons pas nous passer de cette étape qui permet de faire de nouvelles propositions. Si le coiffeur choisit la facilité de faire “comme d’habitude”, une routine s’installe. L’adrénaline de la proposition nouvelle, même si ce n’est qu’un changement de produit, c’est ça qui fait vibrer ! »
Conseils aux jeunes
« Mettez toute votre énergie, ne comptez pas vos heures et n’attendez pas que tout arrive sur un plateau. Ouvrez vous aux autres : abonnez-vous à la presse pro, suivez les tendances sur Pinterest, Instagram, Youtube, participez aux événements artistiques et professionnels… Enfin, je trouve que l’hygiène est trop oubliée. Un client m’a dit un jour, alors que je désinfectais mes outils, que c’était la première fois qu’il voyait un coiffeur le faire. C’est fou ! Ce que fait Pierre Barré avec son cabinet de conseils Hygiène Plus est top. »
Sa vision du métier
« En vingt ans, j’ai vu des progrès. Les coiffeurs partagent et échangent plus entre eux. Grâce aux réseaux sociaux, ils ont pris l’habitude de regarder ce que font les autres. Toutefois, je regrette un manque d’implication. Pour qu’un salon fonctionne, il faut toujours se mettre à la page et aiguiser sa curiosité. Il n’est jamais trop tard pour s’y mettre. La coiffure est en constante évolution. »