Vous ne vous en doutez peut-être pas, mais beaucoup de salon de coiffure sont victimes de la grève de la SNCF.
Dans certaines régions, beaucoup de coiffeurs habitent loin du salon de coiffure dans lequel ils travaillent et prennent le train pour s’y rendre. Avec la grève de la SNCF beaucoup de salons de coiffure se retrouvent privés de leurs salariés et doivent s’organiser. C’est le cas de Pascal Coste qui doit gérer les 350 employés de ses salons de coiffure situés dans les Alpes-Maritimes.
Comment gérer la grève ?
Que vous soyez employeur ou salarié, voici vos droits pendant la période de grève.
- L’employeur n’a pas le droit de sanctionner son salarié. Une grève des transports est considérée comme un cas de force majeure ; l’employeur ne peut donc pas infliger de sanction. En revanche, il est conseillé de demander un justificatif de retard ou d’absence délivré dans les gares SNCF.
- L’employeur n’est pas obligé de payer le salarié absent. S’il n’a pas le droit de sanctionner, l’employeur peut décompter du salaire les heures d’absence. Toutefois, pour gérer ces périodes, il suffit parfois de trouver un arrangement : rattrapage des heures, congé ou RTT.
- Le salarié peut poser des jours de RTT ou de congés payés, même à la dernière minute. En revanche, l’employeur ne peut l’y obliger.
Avec ces différents éléments, l’employeur va pouvoir organiser la vie du salon de coiffure de façon à ce que les grèves n’affectent pas trop le chiffre d’affaire de l’établissement.
Une grève qui risque de durer
Pour rappel, cette grève est une réponse à la réforme portée par le gouvernement qui vise, selon les syndicats, à préparer l’entreprise à l’ouverture des chemins de fer à la concurrence. Ce qui ne passe pas, c’est notamment la suppression du statut de cheminot pour les futures personnes embauchées. Un statut qui octroie plusieurs avantages et qui symbolise les acquis sociaux historiques des cheminots.
Récemment, les syndicats ont annoncé que la grève pourrait durer jusqu’au 28 juin.