Vous êtes réticent(e) à l’idée de parler de votre état de santé aux collègues du salon de coiffure ? Votre modestie ou votre fierté vous en empêche alors que votre maladie peut potentiellement impacter votre vie professionnelle, voire vous porter préjudice ? Stop. On vous donne les clefs pour que vous puissiez enfin oser parler de votre santé en toute sérénité.
Qu’elle soit physique ou mentale, aucune maladie ne doit vous faire sentir exclu(e) ou vous mettre mal à l’aise. Vous avez le choix ou non d’en parler à vos collègues du salon de coiffure, voire de demander une visite au médecin du travail, tenu au secret professionnel. Cette visite ne présente pas de risque de sanction. Pour le reste, on vous donne des pistes de réflexion…
Soyez sincères et transparents avec… vous-même
La confiance est la base de tout. Si vous vous en sentez capable, expliquez votre état de santé dès l’entretien d’embauche. Cela vous permettra d’instaurer une relation de confiance non anxiogène. Car cela peut être par la suite un critère de conflits dans vos relations employés-employés ou employeur-employé.
Cependant, vous pouvez aussi adopter une méthode plus progressive afin de vous vous révéler peu à peu, en particulier si votre état de santé a un impact sur vos missions et votre efficacité.
On se dit… tout ? Méfiez-vous tout de même
Tabous et discriminations persistent, malheureusement. Nous ne vivons pas dans un monde doux de licornes et de pandas.
Réfléchissez sérieusement à votre façon de présenter les choses au sein du salon de coiffure. Même si vous faites confiance à vos collègues, évitez à tout prix les rumeurs. Mieux vaut que vous annonciez vous-même à votre manager les changements majeurs de votre vie.
La dépression, un sujet important qui peut faire peur à beaucoup d’employeurs
Il ne faut pas en avoir honte, mais évitez d’en parler en entretien. Si vous en ressentez le besoin, parlez plus de pause, de break, de besoin de prendre du temps afin de vous sortir de cet épisode dépressif.
Le burn-out, au cœur de l’attention à l’Assemblée, a encore du mal à être reconnu comme maladie professionnelle…
Et pourtant… Parlez-en à votre nouvel employeur, si vous le souhaitez, de préférence après l’entretien. Par exemple, si votre ancien poste vous faisait comptabiliser 60 heures de travail par semaine, il est tout à fait compréhensible que votre nouvel employeur soit indulgent par rapport à un burn-out passé.
Si, une fois en poste, vous sentez le burn-out approcher (ou revenir), n’hésitez pas à en parler afin d’entamer le dialogue sur la répartition des tâches. Privilégiez l’honnêteté avec votre employeur afin de trouver des compromis.
La grossesse, comment l’annoncer sans plomber l’organisation du salon ?
La grossesse, un heureux événement, malheureusement très mal perçu par les employeurs les plus tyranniques. Assurez-vous de trouver le bon moment, où vous êtes sûre et confiante. Même si l’envie de le crier au monde vous brûle, il est préférable de garder cela secret jusqu’à l’annonce officielle, pour éviter tout commérages. Restez simple : « j’attends un bébé » suffira.
Ensuite, n’hésitez pas à organiser votre congé maternité en signant une décharge formelle (ou à l’oral), car nous le savons, un départ même temporaire peut être très problématique en salon de coiffure.
Prenez les devants et n’hésitez pas à faire des suggestions de remplacement, d’inscrire vos dates clé dans le planning.
Enfin, n’oubliez pas : votre corps, vos règles.