En 2018, la marque Leonor Greyl fêtera ses 50 ans. À la veille de cet anniversaire, nous avons rencontré Caroline Greyl, présidente de l’entreprise familiale depuis 2001.
Comment avez-vous décidé de poursuivre l’aventure Leonor Greyl ?
Cela s’est fait assez naturellement. J’ai toujours été dans le domaine des cheveux, depuis mon enfance. Bien que diplômée d’une école de commerce internationale, je n’ai jamais pensé faire autre chose.
Quelles sont les étapes dont vous êtes le plus fière ?
Ce dont je suis le plus fière, c’est que la maison Leonor Greyl soit toujours présente sur le marché et indépendante. Nous sommes restés une entreprise familiale, où l’on n’est pas assujetti aux impératifs du résultat et aux dividendes. Nous nous préoccupons plutôt du résultat sur le cheveu. Notre démarche est différente, nos objectifs aussi. Nous privilégions une approche de qualité plutôt que commerciale.
Boutiques, institut, conseils… Votre marque est à la pointe en matière de produits écologiques. Quelle est la place de la recherche chez Leonor Greyl ?
Au départ, c’était mon père qui s’occupait de ce volet, aujourd’hui, c’est mon mari qui est directeur recherche et développement. La recherche a une place prédominante, c’est une des clés de voûte de notre société. Nous travaillons dans ce domaine, dans l’amélioration des produits, parfois nous en reformulons certains. C’est ainsi que le groupe avance, en étant toujours à la pointe de l’innovation.
Quels sont les produits qui, selon vous, portent haut les couleurs de la marque ?
L’Huile de germe de blé, tout simplement parce que c’est notre premier produit, c’est aussi un peu L’ADN de la marque, et la base de nos soins. Le deuxième, c’est la Crème aux fleurs, qui s’adresse plus aux cheveux secs. Et il y a bien évidemment l’Huile de Leonor Greyl, produit iconique de la marque, que les gens connaissent bien. Et puis le Bain traitant à la propolis, à l’époque de sa création seul shampooing doux et antipelliculaire en même temps. Il y a aussi le shampooing Crème moelle de bambou…
Quelles sont les qualités que vous recherchez chez vos collaborateurs ?
Qu’ils soient souriants, passionnés, intègres, qu’ils aient un sens de l’éthique…, qualités primordiales pour une entreprise familiale. Parce que nous sommes amenés à travailler ensemble et à nous soutenir les uns les autres. Et dans une entreprise familiale, il faut être aussi un peu polyvalent…
Quelle est votre analyse du marché de la coiffure en France ?
Je trouve que nous avons un très bon niveau en termes de création, et d’excellents coiffeurs, autant en salons qu’en studio. Il y a de très belles personnes, de très belles créations en France. Je dirais que j’ai un oeil positif. C’est un beau métier qui reste artisanal.
Comment définiriez-vous un bon coiffeur ?
Un bon coiffeur est à l’écoute de sa cliente, c’est très important. Il doit aussi être assez psychologue pour mieux la conseiller et l’accompagner dans ses choix ou ses changements.
Pouvez-vous nous parler de vos projets à la veille du cinquantième anniversaire de Leonor Greyl ?
Nous sommes attachés au développement durable et nous souhaitons améliorer ce volet le plus possible. Il ne suffit pas d’être écologique dans le produit, il faut l’être aussi dans le geste, se préoccuper de recycler, de préserver… Ce n’est pas toujours facile, mais nous ne devons pas baisser les bras. Cela représente vraiment pour moi les défis de demain et les projets à développer.
Un conseil ?
Être passionné par son travail, patient, à l’écoute du client : ce sont vraiment les clés pour réussir ! Il ne faut pas, pour des raisons parfois économiques, s’éloigner des principes que l’on s’est fixés au début.
Le pauvre llongueras il se fait licencier en 2010, par sa propre fille, de la société qu’il a lui-même crée en 1987. Ca doit lui faire drôle… Après Dessange un autre grand nom de la coiffure se fait déposséder par ses enfants… Qui ser le suivant ?