Charges trop élevées, retraites ou encore mauvaise gestion, les raisons de vendre son salon de coiffure sont nombreuses. En France, on compte plus de 16 000 salons en ventes et peu de repreneurs sont prêts à tenter l’expérience.
Face à ce triste constat, le ministère de l’Économie a présenté des pistes pour favoriser la reprise des très petites entreprises (TPE, comptant mois de 10 salariés).
- La première est d’encourager le système du « crédit-vendeur » en étalant sur trois ans les impôts sur les plus-values de cession. C’est la différence entre le prix auquel vous avez vendu votre bien et son prix d’achat.
- La seconde est de raccourcir le délai de vente du fonds de commerce – qui est aujourd’hui de 137 jours – à 125 jours
Pourquoi cette prise de conscience ?
La difficulté pour revendre son salon de coiffure n’est pas une nouveauté. En 2008, près de 70% des entreprises de coiffure qui cessaient leur activité ne trouvaient pas de repreneur. Ces entreprises affichent un faible taux de transmission, 2,8% contre 7,7% pour les entreprises de taille supérieure. Cette faible reprise a engendré en 2013 la destruction de près de 8 000 emplois.
Il était donc temps de prendre en main la cession des TPE ! Une deuxième réunion sur cette thématique devrait avoir lieu dans six mois.
Pourtant, la reprise est plus simple que la création
Le problème ne vient pas que du gouvernement, la reprise n’est pas très bien vue par les potentiels repreneurs qui préfèrent ouvrir un nouveau salon. Étonnant quand on sait qu’après cinq ans 59% des salons de coiffure repris existent toujours, tandis que ce taux chute à 49% pour les salons créés.
Pour expliquer cette pérennité on peut penser qu’avec des contraintes moindres d’un point de vue juridique et économique, le repreneur peut se focaliser sur la gestion de son salon. De plus, le fait d’avoir une équipe déjà en place peut être un véritable avantage. À condition d’adapter son management aux personnes déjà présentes.
Merci monsieur Macron,vivement cette loi qui permettra de reprendre un salon sans B P…un très bon coiffeur aura toujours du travail.
Reconnaitre la Qualification d’une personne ,je veux bien mais arrêtons avec les « Diplômes » .On devrait pouvoir travailler librement à tout age avec les qualifications pour seule exigence . Mon cas personnel ! Mon épouse s’est fait licencié économique ,il y a 1 AN .Elle travaillait depuis 35 ans pour le même patron pour lequel elle a apprit le métier dans le tas .Aujourd’hui après un an de contrat de sécurisation professionnelle la voilà au chomage .Les petites annonces fleurissent de partout mais exigent des diplômes comment peut elle faire pour travailler et ce n’est pas l’envie qui lui manque à bientôt 50 ans …et dans ce cas si Jerome ! Mon épouse est très qualifiée!