Le départ d’un salarié de l’entreprise est toujours une inquiétude pour l’employeur concernant la clientèle du salon. Pour beaucoup de coiffeurs, il reste cette impression que la clientèle leur appartient et qu’elle est leur propriété. Sauf qu’un salarié est rémunéré tous les mois pour travailler au développement de la clientèle du salon, et ne peut se l’approprier.
LA MISE EN PLACE D’UNE CLAUSE DE NON-CONCURRENCE
Le fait pour le salarié de ne pas respecter sa clause de non-concurrence peut constituer un trouble auquel le juge des référés est en mesure, en application de l’article R. 1455-6 du code du travail, de mettre fin en adressant au salarié une injonction de cesser sa collaboration avec son nouvel employeur ou, dans le cas où le salarié aurait ouvert son salon où se serait immatriculé en tant que coiffeur à domicile, de cesser l’activité concurrentielle qu’il exerce en qualité de dirigeant d’une entreprise qu’il a créée.
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