En 2021, les coiffeurs sont devenus essentiels aux yeux du grand public et des politiques. Un virage pour une profession en constante mutation. Biblond revient sur les grandes évolutions mises en oeuvre par la filière coiffure depuis quinze ans.
Des salons d‘un genre nouveau
Si les salons de coiffure font toujours la une des quotidiens régionaux pour la créativité de leurs fondateurs à trouver des noms excentriques, ils ont toutefois beaucoup évolué depuis quinze ans. Exit le salon où il fallait être vu. Voilà des années, les coiffeurs ont commencé à créer des salons en fond de cour ou en appartement à l’ambiance plus intimiste, signant ainsi la fin des vitrines. Dans le même temps, des salons dédiés à un segment de marché tels les barbers ou à un type de cheveux comme le Bar à Boucles ou encore Studio Ana’e, sans oublier ceux qui sont spécialisés dans le bio tel Biocoiff, se sont multipliés. « Il y a aujourd’hui une vraie demande pour les cheveux texturés, c’est un mouvement de fond », constate Jean-Christophe Robelot, expert en développement coiffure.
La profession a également vu la création de véritables concepts store comme Les Hommes ont la Classe, créé en 2017 par Thierry Bordenave qui associe coiffure, dégustation de vin, vente de vêtements et accessoires pour hommes. « C’est un concept qui parle aux hommes en associant différentes expériences, sensorielle, visuelle, auditive et créatrice », explique son créateur, Thierry Bordenave. Un concept gagnant au point d’être aujourd’hui décliné en franchise car le marché de l’homme, toujours émergent, s’avère porteur. L’arrivée dans le monde fermé des barbers de Sarah Hamizi, première femme barber de France avec son concept La Barbière de Paris, a même été une petite révolution ! Aujourd’hui Sarah Hamizi détient huit barbershops et forme des dizaines de…
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