Franck Rammault, alias Sacha, est entré à 14 ans dans un grand salon de coiffure parisien. Quarante-huit ans plus tard, il publie deux ouvrages dans lesquels la grand majorité des coiffeurs français vont se reconnaître : Brèves de coiffeur et Brèves de coiffeur, le retour.
Durant toute sa carrière dans la coiffure, ce Villepreusien a rencontré un nombre incalculable de situations étonnantes. Ce livre en est le témoin. Ayant pris l’habitude de noter chaque dialogue, chaque situation qu’il a jugé amusante, Sacha a réussi à mettre en page un ouvrage qui en fera sourire plus d’un. « Écrire ce petit livre a été pour l’auteur une aventure merveilleuse et excitante, lui permettant de croquer avec beaucoup d’amusement et sans prétention aucune, tous ces moments de vie et ainsi les partager. »
Les deux tomes de Brèves de coiffeur sont chacun divisés en 3 parties : Du tac au tac, citations lancées par les coiffeurs eux-mêmes, Paroles… Paroles…, réponses données par les client(e)s des salons, Apartés, constatations amusantes faites à propos du métier de coiffeur. Quelques-unes de nos citations préférées :
« Bertrand, j’ai des pellicules. »
Le coiffeur : « Faites les développer, Madame ! »
Une cliente s’installe au bac.
« J’ai amené mon shampooing et ma crème, Thierry. »
Le coiffeur agacé :
« Dites-moi, Madame, quand vous allez au restaurant, vous n’emmenez pas votre steak ? »
Un coiffeur à une cliente :
« J’ai rêvé que j’étais le plus grand coiffeur du monde. »
« Ah bon ! Et vous mesuriez combien ? »
Deux coiffeurs discutent :
« Mes cheveux deviennent blancs, c’est peut-être la sagesse. »
« Non, non, c’est la vieillesse. »
Un coiffeur qui part à la retraite s’adresse à un jeune apprenti :
« Je te souhaite d’avoir ma carrière. »
« C’est vrai que pour vous les carottes sont cuites; pour moi, elle ne sont pas encore épluchées. »
Une cliente entre au salon :
« Vous faites les soldes ? »
« Non, on fait les cheveux. »
« Denis, en ce moment, j’ai mal aux cheveux. »
« Madame, je n’ai pas de shampooing à l’aspirine. »
« Mes cheveux sont tristes, Sacha, je compte sur vous pour les faire sourire. »