Être barbier, c’est un savoir-faire important pour le salon. Pourtant, certaines erreurs peuvent vous coûter notoriété ou légitimité. Décryptez-les pour les éviter !
1 — Vous ne mettez pas sur votre devanture le titre « Maître Barbier » sans l’avoir mérité
Un titre très prisé décerné au compte-gouttes depuis la fin des années 1970. Un diplôme de maîtrise très rare, en somme ! Dans la jeune génération, seuls quelques téméraires le possèdent. Chez les plus expérimentés, on citera l’excellent Alain Backman.
2 — Vous détenez le BP avec mention « barberie »
Une spécialité du brevet professionnel qui mentionne l’option barberie, dite « entretien de la pilosité faciale ». Votre maîtrise n’en est pas mixte pour autant !
3 — Vous sélectionnez des produits qui vous ressemblent et vous êtes à la recherche de nouvelles sensations pour vos clients
Loin des marques connues, du type Hairgum ou American Crew, dont vous vous détachez, vous cherchez des huiles et soins rares et authentiques, écolo, vegan, qui VOUS ressemblent et sont uniques.
4 — Vous proposez des horaires très matinaux, ou tard le soir, après 17 heures
La barbe aime mieux se faire raser le matin, quand le client n’a pas encore déjeuné. En effet, sa circulation sanguine étant moins active, les possibles coupures seront moins gorgées de sang.
Sinon, vos horaires sont après 17 heures, le moment où le poil repousse, pour attaquer le mâle à la racine.
5 — Vous êtes tout équipé pour la barbe
Vos fauteuils n’ont pas juste un bac à l’arrière de leurs sièges, ce sont les stations de coupe qui ont un point d’eau : évier de lavage et de rinçage, à l’avant. Le shampooing, vous le faites avant. Et vos outils, ce sont des rasoirs droits que vous chérissez, purement personnels.
Coiffeurs-barbiers, voilà de quoi vous affirmer en tant que « vrai » bon barbier !