Coiffeur freelance, Rémy Nutini a démarré son parcours à l’envers en réalisant d’abord des shootings. Ce qui ne l’empêche pas de briller par la suite en salon comme dans les concours. Portrait d’un coiffeur qui se fait petit à petit un nom sur le marché.
Rémy Nutini a un parcours assez atypique. Diplômé d’un Bac pro Vente, il débute sa carrière dans ce secteur tout en faisant des shootings de mode. Grâce à cette seconde casquette, c’est dans les studios de photos qu’il se prend un jour d’affection pour la coiffure. Grâce à divers partenaires, il a pu par la suite passer son CAP Coiffure puis son BP avant de partir sept mois à Singapour. « J’ai voulu enrichir ma vision. C’est un métier où l’on apprend sans cesse pour être à la pointe de la modernité et apporter les meilleurs conseils à la clientèle. » Ses modèles dans le milieu ? Wilfrid Karloff pour sa créativité avant-garde, son ancien patron Pascal Latour pour sa technique et sa dextérité, mais aussi d’autres : Anne Veck, Nahema Abaroudi (DA des salons Jean-Claude Aubry), Skyler McDonald… Aujourd’hui, il tente sa chance pour percer dans la capitale de la mode et c’est bien parti. Lors des Victoires de la Coiffure 2016 à Paris, il se fait remarquer en raflant deux trophées dans les catégories Afro et Blond. Prochaine étape ? Trouver le mentor qui l’élèvera au sommet.
Son plus beau souvenir
Le jour où j’ai été accosté par mon ancien patron, dans la rue, et qui, sans savoir que j’étais coiffeur, m’a proposé de travailler avec lui. Une réelle chance d’avoir pu travailler dans un salon aussi prestigieux que Pure Pascal à Toulouse. »
Bravo Monsieur Rémy, une belle route qui s’ouvre devant vous