17 potentiels repreneurs : Eugène Perma n’a pas dit son dernier mot !

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La nouvelle a ému la profession au cœur de l’été. Eugène Perma annonçait être en cessation de paiement.

Par chance, tout n’est pas si sombre. En procédure de redressement judiciaire, le groupe peut compter sur sa renommée pour sortir la tête de l’eau. « Avec le soutien de ses clients, le groupe est confiant dans sa capacité à surmonter cette période délicate et ainsi poursuivre son rôle et son activité au service de la coiffure, comme c’est le cas depuis plus de cent ans », nous avait-on rassuré chez Eugène Perma. Cela se confirme ! Les candidats à la reprise partielle ou totale du groupe avaient jusqu’au 4 septembre pour déposer leurs offres auprès des administratrices judiciaires. Et ils ont répondu « présents » ! Au total, 17 offres et marques d’intérêts ont été déposées.



Les profils des candidats repreneurs ?

Très variés ! Fonds d’investissement, fonds de retournement, industriels du secteur ou entrepreneurs français et étrangers sont intéressés par la reprise d’Eugène Perma, dans son ensemble ou sur une partie. Ils ont désormais jusqu’à fin septembre pour améliorer leur candidature en prévision d’une audience d’examen des offres qui se tiendra en octobre. Il faut dire que le groupe Eugène Perma a de quoi séduire. Il s’agit d’une des dernières Entreprises de taille intermédiaire (ETI) françaises dans le secteur de l’hygiène et de la beauté, face aux multinationales. Et malgré les difficultés liées à la crise sanitaire, le groupe, qui compte des marques emblématiques du savoir-faire à la française – Carmen, Solaris, Blush, Essentiel, Collections Nature ou Artist(e) –, affiche en 2023 une croissance de 7 % sur l’activité professionnelle. En 2022, son CA était de 83,8 millions d’euros. Pour rappel, quelque 280 personnes travaillent pour le groupe, œuvrant avec passion pour soutenir le made in France. Plus de 90 % des produits sont fabriqués dans l’usine de Reims et plus de 80 % des fournisseurs sont français. Preuve de leur engagement au sein du groupe, les équipes restent mobilisées pour sortir de cette crise et apporter la meilleure satisfaction aux clients du groupe.

Cet engouement pour la reprise partielle ou totale du groupe prouve, une fois de plus, que la coiffure, même si elle connaît des temps difficiles, suscite et suscitera toujours l’intérêt. Et qu’elle a encore de beaux jours devant elle. Mais qui sera le repreneur d’Eugène Perma ? La réponse devrait tomber au mois d’octobre.

Voir notre news : Crise de l’été 2023 : salons en faillite, Perma en cessation de paiement



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