Extrait de JOB is a Game
Un jour, je suis devenu coiffeur pour me comparer à un artiste.
J’étais passionné et mon métier, c’était ma vie.
J’ai négligé ma formation, et préférais prendre du bon temps.
Je n’ai pas fait les bons choix et n’ai pas ciblé les bonnes priorités.
“Je suis un coiffeur lambda”
Aujourd’hui, je galère, les temps sont durs
“Je suis un coiffeur au Pôle Emploi”
Un jour, j’ai décidé de voler de mes propres ailes, et suis devenu artisan.
J’y ai mis mes tripes et mes économies.
J’ai confondu bon coiffeur et bon gérant.
J’ai embauché à tout va n’importe qui, n’importe quand.
J’ai dévalorisé le coût de mon travail et de ma profession, multipliant les rabais au détriment de la qualité.
“Je suis un patron lambda”
Aujourd’hui, je risque de tout perdre, mes biens, ma vie de famille, ma raison de vivre.
“Je suis un patron au tribunal de commerce”
La plupart des gens de notre profession sont en péril, faute de connaissance et de rigueur. Patron ou employé, personne n’est innocent dans cette histoire.
Cette situation n’est qu’un juste retour à la normale, ses dernières années, beaucoup se sont vu pousser des ailes et la coiffure était le dernier métier à la mode.
Car les coiffeurs sont en surpopulation, c’est même le commerce le plus abondant (10,7 salons
pour 10 000 habitants)
Cette abondance a créé beaucoup plus d’offres que de demandes, tirant ainsi vers le bas les prix et, de fait, l’investissement personnel et la qualité des coiffeurs. Une étude a révélé qu’un coiffeur gagne en moyenne à peine plus qu’une femme de ménage et à peine moins qu’un vendeur de tabac. Et cela, même avec l’obligation de résultat qui incombe à chacun de nos coups de ciseaux ou à chacune de nos analyses.
Alors, arrêtons de dévaloriser notre métier, apportons-y une vraie valeur ajoutée, reprenons nos bases et nos classiques et formons nos coiffeurs et dirigeants pour enfin valoriser notre travail.
« Le talent, ça se monnaie », Jeremy Pereira (mon poulain)
Dévaloriser aussi par les coiffeuses à domicile qui brade leurs travail mais qui souvent sont compétentes
il ne faut pas faire d’amalgame encore une fois… mais il y a autant d’incompétence dans les salons que dans la coiffure a domicile … et dans le metier que je fais je vois ce problème tout les jours… ce faire foiré dans un salon qui a un nom pour 150 euros je trouve ça pire que de ce faire foiré par un coiffeur a domicile. pour 60 euros! la formation est la meilleurs amie du coiffeur ! et mon dieu, pitié, penser a la colorimetrie!!! comment tu va neutraliser ta base doré? « ben avec du cendré.. » non mais sérieux?!!
Aude Valot de
Vous n avez pas bien lu mon post je parle juste du prix
tout a fait d’accord je trouve ça super de ce rendre compte de ces erreurs, c’est ce qui fait avancer, le metier de coiffeur est toujours en mouvement il faut sans cesse ce réinventer, et je suis d’accord le talent ça ce monnaie ! bonne continuations a vous !
Nataly Hocquet autant pour moi 😉
Déjà si les coiffeurs à domicile ne faisait pas de technique comme l exige la loi ça irait mieux, si arrêtait de donner les diplômes à tous le monde ça irait mieux si on fermait les salons dans l irrégularité ça serait plus vivable,il faut des quotas les chambres de métiers devrait être les seuls endroits de formation comme dans la restauration et il faudrait plus de rigueur dans le comportement des gens qui veulent exercer ce métier coiffeur ça se mérite
Je ne suis pas sure que la devalorisation des tarifs vient uniquement des coiffeurs à domicile, mais au travail au non déclaré, le nombre augmentent d’années en années, surtou depuis que certains sites permettent des annonces sans controle. Ce qui poussent aussi les coiffeurs à domicile à baisser leur tarifs afin de pouvoir travailler. La coiffure se porterait un peu mieux s’il y avait plus de controle.
Corine Coco y a plein de raison que j ai oublié mais on est trop nombreux aussi à faire ça y en a plein qui veulent faire ce métier dans rigueur conviction avec une très haute opinion d eux
aa
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