Une criminalité d’un nouveau genre a récemment vu le jour au Venezuela : le vol de cheveux !
Dans le but de les revendre aux salons de coiffures désireux de fabriquer des extensions en cheveux 100% naturels, des bandes organisées surnommées les « pirañas » ont pris pour cible les femmes dotées de longs cheveux, lisses de préférence.
Ils opèrent de jour, à la vue de tous dans des lieux publics tels que les centres commerciaux et, munis de ciseaux, ils attaquent leurs victimes pour s’emparer de leurs chevelures.
Attirés par l’appât du gain, ces gangs ne reculent devant rien. Ils sont de plus en plus nombreux à opérer dans les rues de Caracas et agissent sans scrupule quitte à agresser et traumatiser des jeunes femmes pour quelques dollars.
En effet, selon la presse régionale, près de 500 dollars peuvent être obtenus pour la vente d’une chevelure.
Ce phénomène a pris une telle ampleur que le président vénézuélien, Nicolas Maduro, a décidé de prendre des mesures radicales quant à ces voleurs de cheveux. Il tient à mobiliser les forces de police pour enquêter sur les « pirañas » qu’il compte punir lourdement.
Compte tenu du faible pouvoir d’achat combiné au taux de criminalité élevé qui règne au Venezuela, il sera probablement difficile de dissuader les voleurs et d’enrayer ce phénomène.
Par Mylène Febrissy