Connaissez-vous le proverbe du serpent qui se mord la queue ? Il est tout à fait adapté à notre profession, à notre créativité et à notre productivité.
En effet, notre métier est touché de plein fouet par la crise, la concurrence, les charges patronales et salariales, la dévalorisation du coût de notre main-d’œuvre, le manque de formation de nos gérants qui se doivent d’être productif pour assurer leur survie.
Et seule cette productivité pourra sauver votre affaire et remplir votre tiroir-caisse. Le problème, en 2016, c’est qu’on ne devient pas productif sans être créatif.
Il n’est plus aussi facile de remplir son carnet de RDV qu’il y a vingt ans. Aujourd’hui les clients font la fine bouche et se dirigent vers l’élite de notre profession.
Il va falloir maintenant se démarquer de toute concurrence, par des services +, des services élitistes, de qualité, qui demandent de la réflexion, de la créativité et de la communication.
Bien, jusque-là tout a l’air simple, il suffit de maîtriser son art, d’être créatif et de communiquer.
Mais ce n’est pas si simple, car la créativité a un coût malheureusement, et seuls les salons « fortunés » peuvent y avoir recours.
Développer de nouveaux concepts, se former, être le meilleur, se démarquer, communiquer… Tout cela coûte cher et il faut être très productif pour avoir le droit de s’en servir.
Alors que le principal problème de notre profession est bien la trésorerie, il va vous falloir ruser pour sortir de cet engrenage.
Car le manque de trésorerie est un frein à toute créativité, il monopolise l’esprit et bloque le mécanisme de votre cerveau à toute réflexion créative.
Autrement dit, votre compte en banque en zone rouge vous empêche de réfléchir à autre chose et vous conduit tout doucement vers une routine anticréative et antiproductive.
Voilà pourquoi les salons en difficulté iront de plus en plus mal et les meilleurs seront de plus en plus forts.
La solution est de consacrer une partie de vos bénéfices, de votre investissement, de vos crédits à votre développement et de raisonner avec l’esprit plutôt qu’avec le cœur.
Sinon, votre esprit sera torturé par votre banquier et votre cœur brisé par votre chute.