Craignant une possible réforme du gouvernement visant à remettre en cause la détention d’un diplôme pour ouvrir un salon de coiffure, les dirigeants de l’Unec ont été reçus au ministère de l’Économie le 21 septembre 2015 pour faire le point sur la question.
Bientôt plus de diplôme requis pour ouvrir son salon ?
Bernard Stalter, président de l’Union nationale des entreprises de coiffure (Unec), a été reçu au ministère de l’Économie le lundi 21 septembre 2015, accompagné de ses vice-présidents, pour faire le point sur la question de la qualification professionnelle. En cause : les paroles d’une journaliste d’Europe 1, qui a parlé au journal de 8h du 4 septembre dernier d’une « Uberisation de l’économie » quant au projet de la loi Macron 2. Selon elle, la mise en place d’une réforme visant à assouplir le droit du travail pourrait voir le jour et c’est la principale crainte des dirigeants de l’Unec.
Appliqué au secteur de la coiffure, son exécution peut remettre en cause l’obligation d’avoir un diplôme (en l’occurrence le BP) pour ouvrir son propre salon. Le président de l’Unec, désireux d’avoir des éclaircissements sur le sujet, a demandé à rencontrer le ministre Emmanuel Macron.
L’Unec rassurée mais non convaincue
Durant cette rencontre, les échanges ont été riches et constructifs. Si au sein du ministère, on a tenu à sensibiliser le secteur sur les enjeux d’une économie collaborative et la nécessité d’adapter les professions à la demande du marché, les coiffeurs ne figurent pas parmi les métiers les plus visés par le gouvernement. De ce fait, la qualification professionnelle préalable à l’installation n’est pas remise en cause. Cette décision n’est en revanche que provisoire, dans l’attente d’une transcription de la loi Macron 2 au regard des directives européennes.
Conscient des enjeux liés à la qualification professionnelle, le ministère s’est engagé, en cas de projets à l’égard de la profession, à en informer l’Unec et à la consulter avant une possible mise en vigueur. Les membres de la direction de l’Union restent vigilants sur ce dossier et n’hésiteront pas à mobiliser leurs troupes pour une action d’envergure en cas de force majeure.
Nicole Yan
pas trop d’accord avec laure, notre profession n’est pas un métier comme les autres, nous faisons de la chimie tous les jours et ce, sur la tête de nos clientes, d’où l’intéret d’avoir des diplômes conséquents. Quant aux salons hommes, plus ça va et plus il y a de la technique chez les hommes, teintures, perm, mèches….Pour ce qui est des grandes surfaces, c’est un autre problème, je pense qu’il devrait y avoir obligation de la présence d’un bp au même titre que dans les salons, mais , chacun est heureux de travailler avec l’oréal, que je boycote depuis des années et pour cause, et bien l’oreal est heureux de vous » le mettre! » excusez ma grossiéreté, mais c’est à cause de tout ça que je ne travaille plus avec.Chez nos grossistes aussi, inadmissible qu’ils vendent au particulier, suis d’accord là aussi. Si chacun faisait de même, peut être qu’il y aurait moins de produits en grande surface, idem pour les autres marques du marché. Il nous faut absolumment nous démarquer des autres professions, seuls nos diplômes peuvent réellement montrer qui nous sommes.
Nicole Audier avoir un cap OK les techniques sont acquises il le faut je suis d’accord mais de là à exiger un bp !!!!!! tout ça pour apprendre la gestion….. pour être un bon gestionnaire pas la peine de faire de grande étude, le passé a prouvé que celà ne faisait pas tout 🙂