Concentré sur sa carrière, Damien Roux franchit une à une les étapes du « coiffeur entrepreneur ». Formation, management et créativité sont au menu.
La coiffure, ça vous a fait tilt ?
Avant de me lancer dans le métier, j’étais responsable d’exploitation d’une station de ski. Donc, rien à voir ! Quand je me suis intéressé à la mode, je voulais du « manuel », le cheveu est vite devenu évident.
Vous travaillez en salon ?
Oui, avant de rejoindre Stéphane Amaru chez Didact, je me suis formé chez Toni&Guy. Une école qui m’a donné le goût du management. Créer une marque et définir un vrai positionnement, c’est passionnant.
Une technique ?
Le deep point cutting progressif. On arrive à faire tellement de choses avec. Et puis c’est un vrai geste créatif : il nécessite de la spontanéité, mais il doit rester maîtrisé.
Un outil de prédilection ?
Je peux vous en donner deux ? Il y a le sculpteur, qui va avec… le fer à lisser.
Des idées pour l’avenir ?
J’aime beaucoup la dynamique que procure la formation. Cela vous place dans une recherche permanente de perfectionnement.
Et l’esprit de compétition ? Les concours ?
C’est clairement nécessaire, mais pas forcément suffisant. Ça permet de jauger son niveau et de repousser certaines limites, mais il ne faut pas oublier les attentes réelles de nos clients, qui sont souvent différentes ! Alors oui, mais avec les pieds sur terre.
Vous aimez votre métier…
Quand je parviens à gérer mon temps entre le studio, le salon et les formations.
Vous pensez à quelqu’un qui mériterait une bonne coupe ?
Ce serait plus le challenge de coiffer Karl Lagerfeld – par exemple – qui me motiverait. Vous voyez un peu le défi : jouer avec ses codes à lui tout en offrant quelque de nouveau ? Pas évident.
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