Le cheveu au travers des différentes cultures

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Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le cheveu et la façon dont il est coiffé, ce n’est pas seulement une question de choix ou de préférence, cela revêt une signification bien plus profonde dans beaucoup de cultures et de religions. Voici quelques exemples concrets.

 

Le cheveu pour l’Amérindien

Généralement, le peuple amérindien arbore une chevelure longue et resplendissante, car dans sa croyance, la manière dont une personne se coiffe fait référence à ses pensées profondes.

Les styles de coiffure peuvent dépeindre un état, ils peuvent être différents selon l’âge ou la situation au sein de la communauté, et changent lors d’un événement particulier comme le deuil ou le mariage. Pour l’Amérindien, la chevelure revêt une dimension tellement spirituelle que se faire couper les cheveux par un ennemi marque l’humiliation et la défaite.

 

Le cheveu pour l’Africain

La chevelure est un symbole de beauté, de santé et de force dans la culture africaine. Les femmes sont généralement plus expressives que les hommes en termes de coiffure, avec notamment toute une panoplie de tresses.
Dans les cultures les plus anciennes, une nouvelle apparence pileuse symbolise le changement de statut, d’identité ou carrément de vie. En revanche, actuellement, le fait d’arborer une coiffure typique de ce continent marque le rattachement à sa culture ou à un mouvement, à l’instar de l’afro ou des dreadlocks.

 

Cheveux et religion

Au-delà des cultures, le cheveu revêt également un aspect religieux, un symbole qui est étroitement associé à la sexualité. Pour le musulman par exemple, la pratiquante se doit de couvrir sa chevelure pour ne pas susciter le désir masculin. Par ailleurs, si dans certains courants chrétiens, l’homme doit se raser une partie de sa tête en signe de renoncement à la sexualité, dans le bouddhisme, c’est le signe d’un changement d’existence.

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